BREEDING FOR SUCCESS …TOGETHER Guide d’élevage Recommandations d’élevage pour les systèmes au sol, en volière et plein air Systèmes alternatifs
2 2 LOHMA pr d’oiseaux c Nos principaux produits sont LOHMANN LSLCLASSIC et LOHMANN BROWN-CLASSIC, bien connus pour leur production efficace respectivement d’œufs blancs et bruns de qualité. › LOHMANN BROWN-PLUS est une pondeuse à œufs bruns dont le poids corporel est plus important et une capacité de prise alimentaire plus importante, conçue pour les ratios de densité alimentaire plus faibles en particulier pour la production d’œufs biologiques. › Pour les marchés demandant des œufs de taille XL, LOHMANN BROWN-EXTRA est la pondeuse d’œufs bruns idéale. › DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN LSL-CLASSIC DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN BROWN-CLASSIC DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN BROWN-PLUS DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN BROWN-EXTRA LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE
3 ANN ropose une large gamme compétitifs LOHMANN SANDY est une pondeuse à plumes blanches pour la production d’œufs de couleur crème. La pondeuse dispose d’une excellente conversion de l’alimentation et d’une grande robustesse. LOHMANN TRADITION, est une pondeuse d’œufs bruns avec un poids de ponte annuel élevé et créée principalement pour les marchés exigeant une taille d’œuf encore plus importante. › › LOHMANN LSL-LITE et LOHMANN BROWNLITE sont deux produits conçus pour les marchés qui favorisent les œufs plus petits et mesurent l’efficacité en gramme d’aliment par œuf. › DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN LSL-LITE DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN BROWN-LITE DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN TRADITION DONNÉES DE PERFORMANCE LOHMANN SANDY 3 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE
4 4 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Table des matières 5 Introduction 6 Systèmes de logement 6 Systèmes au sol 6 Systèmes de volière 7 Systèmes de plein-air 8 Élevage des poulettes et équipements pour les systèmes alternatifs 8 Sol 9 Systèmes de volière 9 Alimentation et abreuvement 10 Biosécurité 12 Management précoce 12 Préparation du site avant l’arrivée des poussins 13 Installation 14 Installation – Volière 15 Comment régler la température du bâtiment 16 Humidité 16 Programme lumineux précoce 16 Apprentissage précoce 17 Surveillance et orientation 18 Mesurer le remplissage du jabot 19 Densité d’élevage 19 Développement 20 Poids corporel / uniformité et developpement 20 Tableau des Poids Vifs 21 Uniformité 21 Plumage 22 Transfert en bâtiment de production 22 Préparation au transfert 22 Poursuite du programme de surveillance en production 24 Conditions d’ambiance 24 Ventilation 25 Influences négatives 25 Gaz toxiques et poussières 26 Gestion de la production 26 Litière 27 Gestion et entretien de la litière 28 Nids et gestion de la ponte au sol 29 Gestion en systèmes plein-air 29 Parcours extérieur 30 Trappes 30 Clôtures 31 Bain de poussières et battements d’ailes 31 Enrichissements 32 Comportement de picage 33 Perchoirs 34 Éclairage 35 Programme lumineux 36 Éclairage intermittent et intensité précoce de la lumière 37 Alimentation et nutrition 37 Elevage 37 Phase démarrage/ pré-démarrage 37 Phase croissance 37 Phase de développement 38 Aliment pré-ponte 38 Période de transition : le démarrage de ponte 39 Production 39 Vitamines et compléments en minéraux 39 Grit 40 Energie 41 Niveaux de protéines/ acides aminés et poids de l’œuf 41 Développement de la capacité d’ingestion 41 Forme et présentation des aliments 43 Fibres 43 Gestion de l’alimentation 44 Stratégie alimentaire 45 Santé 45 Parasites 45 Surveillance 46 Pou rouge : Dermanyssus gallinae 46 Rongeurs 47 Programme de vaccination 48 Méthodes de vaccination 48 Vaccins complémentaires
5 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Introduction Les systèmes alternatifs sont en augmentation réelle au sein de l’UE depuis 2011. La tendance ne montre pas de signe de réduction de la demande pour ce que l’on appelle les systèmes alternatifs, les volières et le plein air continuent à gagner du terrain non seulement en Union européenne, mais sur de nombreux continents. Alors que cette tendance se poursuit, les options à notre disposition pour choisir la conception de l’habitat et l’équipement à utiliser augmentent. De nouvelles technologies sont commercialisées régulièrement et les fabricants cherchent constamment à améliorer leurs offres. Quel que soit le système que vous choisissiez, il est impératif de non seulement considérer vos exigences actuelles, mais également la législation en vigueur et les normes de bien-être de votre pays. Des facteurs extérieurs tels que la disponibilité du terrain, l’accès aux services et infrastructures, positionnement du site, etc., doivent également être pris en compte. Les pratiques d’élevage dans ces systèmes sont confrontées à leurs propres défis dans le cycle de production, en particulier en élevage. Il est donc vivement recommandé d’obtenir des informations pratiques sur ce qui est nécessaire en se référant à des élevages bien gérés et à succès. Les recommandations suivantes reposent sur des résultats d’études scientifiques et d’expériences du terrain. Ce programme de gestion vise à servir de guide pour les débutants et parallèlement d’aider les aviculteurs expérimentés à optimiser la performance des produits LOHMANN dans les systèmes alternatifs. Compte tenu de leur nature solide, les souches LOHMANN se montrent depuis toujours parfaitement adaptées aux systèmes alternatifs. 5
6 6 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › SYSTÈMES DE LOGEMENT Les systèmes au sol permettent aux poules de circuler librement dans le bâtiment. Les systèmes en soi peuvent varier considérablement ainsi que l’aménagement en fonction du type de bâtiment. Ils peuvent aller d’un système basique à un seul niveau à un aménagement classique qui est constitué d’une fosse à déjections recouverte par du bois, des grillages ou des caillebotis plastiques. Cet espace surélevé occupe deux tiers de l’espace au sol. (Veuillez tenir compte de vos exigences locales). Un espace de litière/gisoir constitue alors l’espace supplémentaire qui offre aux poules un espace pour se déplacer et exprimer leur comportement naturel. Dans les systèmes où ceci n’est pas possible, de nombreuses personnes adoptent un système de jardin d’hiver qui offre une solution similaire. Les nids, mangeoires et abreuvoirs sont positionnés sur l’espace en caillebotis et doivent permettre un accès adéquat à toutes les poules à l’ensemble des éléments du système. Les perchoirs élevés doivent être prévus pour servir d’espace de repos pour les poules. La disponibilité et la conception des perchoirs sont souvent régies par la législation. Les conceptions des systèmes de volières sont très diverses, cependant, elles sont toutes constituées de niveaux surélevés qui proposent une surface utilisable plus grande qu’un système au sol classique. Les poules ont accès à l’intégralité du système et sont encouragées à l’explorer grâce à un positionnement spécifique des mangeoires et des abreuvoirs. Les perchoirs et les rampes placés de façon stratégique encouragent les déplacements et les mouvements entre les niveaux. Les systèmes d’éclairage sont conçus pour imiter le lever du soleil et promouvoir le mouvement dans les niveaux et doivent suivre un rythme séquentiel du toit vers le sol le matin et l’inverse le soir. Compte tenu de la nature de l’environnement, il faut faire très attention aux recommandations de gestion du système choisi. Systèmes au sol Systèmes de volière Systèmes de logement
7 7 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Systèmes de plein-air Le plein air signifie un système dans lequel les poules ont accès à des parcours extérieurs. À l’intérieur, des systèmes au sol ou en volière peuvent être choisis. Cependant, vous devez prévoir des espaces d’accès (souvent dénommés trappes) pour permettre aux poules de sortir pendant la journée. En fonction de la législation locale, les temps d’accès, les distances jusqu’aux trappes, la taille des trappes et l’espace par oiseau à l’extérieur sont très réglementés. Alors que les systèmes plein air du commerce peuvent apporter des avantages, ils apportent également des défis organisationnels, des maladies plus importantes et des risques liés à la biosécurité. Les fondamentaux de l’élevage et de la production restent similaires pour les systèmes classiques et alternatifs, mais il faut se souvenir des petites différences à prendre en compte : Les poules sont conçues pour sauter, se percher, grimper pour accéder aux aliments, à l’eau, et aux nids. Elles doivent être exposées à ces éléments dès leur plus jeune âge. Des études démontrent qu’un accès à des perchoirs des quatre semaines peut réduire le risque de picage agressif plus tard pendant le cycle de production. Les poules élevées dans des systèmes alternatifs passent beaucoup de temps au sol ou à l’extérieur, ce qui permet également le picorage mais peut impacter négatvement la consommation. Il faut former les poules à manger efficacement. Les poules sont plus exposées à des pressions extérieures et à des défis. Avoir un métabolisme sain et un bon développement structurel est essentiel.
8 8 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › SYSTÈMES DE LOGEMENT Élevage des poulettes et équipements pour les systèmes alternatifs Les poulettes destinées aux systèmes alternatifs doivent avoir été élevées dans des systèmes similaires à celui de destination, ou au minimum dans un système dont le matériel est similaire. Plus l’installation d’élevage ressemble au système futur de production, plus il sera facile pour les jeunes poules de s’installer dans leur nouvel environnement après le transfert. Ceci concerne non seulement la conception de l’habitat, mais également les équipements qui s’y trouvent. Système au sol Sol Les systèmes d’élevage au sol doivent être pourvus d’une litière suffisante, d’une température et ventilation contrôlées, d’un éclairage bien réparti qui, en plus des abreuvoirs et des mangeoires classiques, prévoit également des endroits de repos légèrement surélevés. Ils doivent être constitués d’un mélange de barres de perchage et de plateaux surélevés (de type caillebotis). Dans l’idéal, un système de treuil constitué d’un plateau en caillebotis et d’abreuvoirs à pipettes doit être installé pour encourager l’exploration. Il est crucial que les oiseaux dans ces systèmes aient accès à des rails ou à des perchoirs avant l’âge de 5 semaines pour contribuer au processus de d’apprentissage. Encouragez les mouvements !
9 9 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Les systèmes de volières modernes font généralement appel pour l’abreuvement à des systèmes de pipettes pour l’élevage et la production. Il existe d’autres variantes de systèmes de pipettes simples qui présentent chacun leur solution sur le marché. Une multidirectionnelle à 360° est l’option qui doit être privilégiée. Il faut envisager qu’un apprentissage précoce à l’alimentation est plus facile à réaliser dans une mangeoire chaîne plate. Faire correspondre le système d’alimentation dans le bâtiment d’élevage et dans un système de ponte permet de faciliter la période de transition et une assimilation précoce optimale. Alors qu’il n’est pas toujours possible de disposer de matériels similaires, vous devez toujours réfléchir à la simplicité d’adoption des nouveaux équipements par les poules. Ceci est particulièrement vrai pour les systèmes d’alimentation et d’abreuvement. Alimentation et abreuvement Pipette Chaîne Système de volière Cependant, il est important de se souvenir que pour réussir à élever des oiseaux en systèmes alternatifs, vous devez adopter également une toute nouvelle perspective des pratiques d’élevage ! Systèmes de volière Les systèmes de volière à plusieurs niveaux, bien que similaires, sont souvent différents en termes de conception en fonction du fabricant. Les systèmes en soi sont constitués de caillebotis en métal ou en plastique et d’abreuvoirs et de mangeoires disposées avec soin, ils sont tous conçus pour encourager les mouvements et le comportement naturels dans la totalité du système. Un mouvement et une formation à l’alimentation précoces sont deux éléments très importants de la stratégie de gestion de ces systèmes. L’éclairage est également très important dans un système de volière, car il joue un rôle vital en encourageant les oiseaux à utiliser convenablement tous les niveaux. L’adaptation à des systèmes d’élevage alternatif offre de nombreux aspects positifs : › De nombreuses installations de production se transforment déjà en volières pour permettre d’abriter davantage d’oiseaux. › Les systèmes sont conçus pour encourager le comportement naturel de mouvement. › La conception permet aux oiseaux de se percher, de se reposer et d’explorer. › Un apprentissage et des mouvements précoces peuvent conférer aux oiseaux un début de vie optimal. › Permettre aux oiseaux d’explorer à un âge précoce encourage l’assimilation. › Et permet d’obtenir des poulettes fortes et en bonne santé. › Les installations correspondantes réduisent le stress au cours de la période de transition. › Vérifiez que lorsque les poussins sont détassés d’un niveau à l’autre, une partie du papier de démarrage se déplace avec lui pour aider à la duplication des coccidies. Déplacer les poussins uniquement après la première duplication (15 à 16 jours).
10 10 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › BIOSÉCURITÉ Biosécurité En qualité de producteur d’œufs au sein de la chaîne alimentaire humaine, vous êtes responsable du respect des mesures de biosécurité strictes et la planification de la biosécurité doit par conséquent être une partie essentielle de la stratégie de votre exploitation. Quels sont les avantages d’une bonne biosécurité pour vous ? › Aide à réduire le risque d’infections et de maladie dans vos élevages. › Réduit le risque d’installation de maladies zoonotiques › Réduit la diffusion d’une maladie à l’intérieur et à l’extérieur de votre site. › Réduit le risque de problèmes pour votre troupeau pouvant avoir une incidence sur la productivité › Réduit les coûts potentiels associés au traitement de maladies pouvant avoir une incidence sur la rentabilité. 3 composantes principales de la biosécurité Les bonnes pratiques de Biosécurité doivent être appliquées en permanence et non pas seulement lors d'un épisode sanitaire. Tout plein/Tout vide Mise en place d’un système dans lequel l’exploitation dispose d’une période complète au cours de laquelle aucune poule ne se trouve sur le site au cours du nettoyage et de la désinfection. L’élevage de groupes d’âge unique diminue de façon drastique la possibilité de maladies. Restreindre et contrôler les mouvements de véhicules et de visiteurs dans et hors de la ferme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Contrôle de la circulation La désinfection des matériels, personnes et équipements entrant dans la ferme et s’y trouvant. Ceci concerne également les procédures de nettoyage et de désinfection des installations de poulaillers au cours de la période de vide sanitaire. Désinfection La biosécurité désigne l’ensemble des mesures prises pour garantir des pratiques d’hygiène appropriées pour limiter le risque d’apparition ou de diffusion d’une maladie dans vos élevages.
11 11 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Les maladies infectieuses peuvent se diffuser d’une ferme à l’autre et d’un troupeau à l’autre ! Oiseaux morts ou porteurs Rongeurs, animaux sauvages et oiseaux sauvages Insectes Transmission par les œufs Contaminations dans l’air Sites contaminés Eau impure, par exemple le de l’eau d’épandage de surface Chaussures et vêtements des visiteurs qui se déplacent d’un troupeau à l’autre et d’un site à l’autre Véhicules contaminés Actions et planifications Créer un «Plan de biosécurité » Ceci vous aidera à identifier et à évaluer les zones à risque et à procéder à des améliorations, le cas échéant. Plan de biosécurité Un plan de biosécurité écrit est conseillé, il ne doit pas seulement aborder les zones de risques potentiels de votre site, mais également les risques provenant des sources extérieures. Consultez votre vétérinaire et le service technique de LOHMANN pour plus d’informations. Carcasses d’oiseaux morts qui n’ont pas été convenablement éliminés
12 12 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › MANAGEMENT PRÉCOCE Management précoce Site vide Un nettoyage complet doit avoir été entrepris. Ventilation Après avoir atteint la température souhaitée, laissez fonctionner la ventilation au niveau maximum. Ceci permet de prévenir les différentiels de température dans l’espace d’élevage. Alimentation et eau Vérifier que les aliments et l’eau ont bien été répartis uniformément dans l’ensemble du bâtiment. Pression de l’eau Il faut la réduire de façon à permettre aux gouttes d’eau de se former sur les pipettes afin d’aider les poussins à trouver l’eau. Température Chauffer l’installation à 35–36°C (95–96,8°F). Cette température doit être maintenue pendant les premières 48 à 72 heures. Humidité de l’air doit correspondre à un minimum de 60% (3 jours + ajouter le tableau température/humidité). Abreuvoirs La hauteur des abreuvoirs doit être réglée de façon appropriée pour le nouveau troupeau. Abreuvoirs Vous pouvez changer régulièrement l’eau dans les abreuvoirs cloche et/ou rincer les lignes de pipettes pour un meilleur résultat. Eté/Hiver En été, commencer le chauffage 24 heures avant et en hiver 48 heures avant l’arrivée des poussins. Équipements Contrôler le fonctionnement de tous les équipements (mangeoires, abreuvoirs, chauffages, éclairages) ! Température de l’eau Vérifier qu’elle correspond à une température optimale 20 à 25°C (68 à 77°F). Éclairage Vérifier le bon réglage des niveaux d’éclairage à l’intérieur. Vérifiez que la lumière est aussi homogène que possible. Préparation du site avant l’arrivée des poussins
13 13 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE L’installation du troupeau est un facteur important pour une adaptation précoce au site, permettant aux poussins de trouver l’aliment et l’eau. Des mangeoires supplémentaires, comme des alvéoles ou bécquets cylindriques doivent être placés dans le bâtiment pour obtenir une prise alimentaire équilibrée pour tout le troupeau pendant les premiers jours. Garantir une diffusion homogène de la température dans l’intégralité du système encourage les mouvements et l’utilisation des mangeoires et des abreuvoirs. L’installation doit avoir été chauffée au préalable à 35 à 36°C (65 à 96,8°F). Si ceci n’est pas possible, des protections peuvent maintenir un environnement sans courant d’air et maintenir les oiseaux dans un espace où le climat est optimal (et proche des aliments et de l’eau) pendant quelques jours. Si les poussins sont logés en bâtiment équipé de fosses à déjections, il est conseillé de placer du papier pour poussins sur les espaces en caillebotis, sur lesquels on dispose les abreuvoirs, mangeoires et bécquets (s’ils sont utilisés pendant quelques jours) pour les poussins. Dans la plupart des cas, les personnes utilisent déjà le papier pour poussins dans le cadre de leur vaccination contre la coccidiose et dans le cadre de leur stratégie d’alimentation. Vérifiez que vous utilisez un papier de bonne qualité et adapté à vos opérations. › Après l’arrivée des poussins, placez-les à proximité d’eau et de nourriture. › Mesurez la température dans les cercles à la hauteur des poussins. › Plongez le bec de certains poussins dans l’eau et activez les pipettes. Ceci incite les oiseaux à boire. Après avoir trouvé l’eau, les poussins vont rapidement commencer à manger. Ceci prend au moins 2 à 3 heures. › Ne pas répartir la litière avant que le sol atteigne la température recommandée. Pour la litière, il est possible d’utiliser des copeaux de bois, des granulés de cellulose ou de la paille. Vous trouverez des précisions au chapitre litière de ce manuel. Installation
14 14 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › MANAGEMENT PRÉCOCE Installation – Volière › Il existe de nombreux systèmes d’élevage en volière, vous devez toujours respecter les lignes directrices de gestion de votre système. › Les principes sont néanmoins les mêmes. › Vérifier que le site a été convenablement installé et que tous les équipements ont été testés. › Encourager le comportement d’exploration dans le système va former les poules aux activités de saut et de vol. › Maintenir un environnement optimal avec des niveaux de température et d’humidité adéquats. › Vérifier que le programme lumineux encourage le mouvement dans l’intégralité du système conformément aux recommandations du guide d’élevage. › Se familiariser avec les perchoirs va aider les oiseaux lors de leur déplacement dans le bâtiment de ponte. Au cours des premiers jours, après l’éclosion, les poussins ne sont pas en mesure de réguler leur température corporelle, ils dépendent d’une source de chaleur extérieure. Le site doit avoir été préchauffé à 35–36°C avant l’arrivée et la température ambiante doit être surveillée et maintenue. La température corporelle optimale des poussins est d’environ 40–41°C (104– 105,8°F) Contrôler la température des poussins à partir du premier jour est un outil très utile non seulement pour surveiller leur état de santé, mais également comme un indicateur de la température ambiante dans le site, afin de vous aider à gérer vos systèmes pour obtenir des niveaux de température optimaux. Pour y parvenir, vous pouvez utiliser un thermomètre auriculaire moderne et simple.
15 15 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Prélevez des températures aléatoires dans différentes parties du bâtiment pour créer une image générale de l’environnement. Utilisez la méthode servant à peser les poussins. À l’aide de ce calcul, vous pouvez réguler la température intérieure pour obtenir une température optimale des poussins de 40 à 41°C. Par exemple, augmentez la température du bâtiment de 0,5°C (0,9°F) si la température corporelle moyenne des poussins est de 39°C (103°F) Lorsque vous avez les valeurs, vous devez calculer une moyenne et consigner l’uniformité. Contrôle Température cloacale Comment régler la température du bâtiment Il existe également de nombreux facteurs extérieurs qui peuvent avoir une incidence négative sur la température corporelle des poussins : › Répartition d’air insuffisante dans la salle. › Niveau d’humidité faible (faible capacité de transfert thermique de l’air) › Incapacité à préchauffer le bâtiment au bon moment Faire toujours très attention à vos oiseaux. Leur comportement est souvent le meilleur indicateur de leur bien-être : Si les poussins sont bien répartis et se déplacent librement, la température et la ventilation sont acceptables. Si les poussins se rassemblent ou évitent certaines zones du bâtiment, la température est trop basse ou il existe un courant d’air. Si les poussins sont au sol avec les ailes déployées et halètent, la température est trop élevée.
16 16 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › MANAGEMENT PRÉCOCE Les niveaux d’humidité sont également importants et fonctionnent de concert avec la température pour obtenir un environnement optimal. Pour une réplication efficace de la coccidie, une humidité relative de 60% est recommandée pendant les deux premières semaines. Pour les systèmes au sol, un niveau d’humidité de la litière de 35% doit être maintenu si possible. Humidité Le niveau d’humidité relative à l’intérieur du site doit correspondre à environ 60 à 70% pendant la première semaine. Lors du jour d’arrivée des poussins dans la ferme, certains continuent de dormir après le voyage depuis le couvoir et d’autres cherchent à manger et à boire. Un programme lumineux intermittent est bien adapté à ce comportement irrégulier, car il aide non seulement à synchroniser le comportement des poussins, mais également encourage la recherche d’aliments et d’eau. Il vous permet d’obtenir une impression générale sur le troupeau. LOHMANN vous conseille de mettre en place un programme lumineux intermittent à compter du premier jour et pendant 7 à 10 jours et de passer ensuite à votre programme habituel de réduction par étape. Programme lumineux après l’arrivée Exemple de Programme lumineux Niveaux d’intensité lumineuse Programme lumineux précoce Quel que soit le système que vous utilisez, la gestion précoce est cruciale pour garantir une excellente acclimatation à l’environnement. Ceci se traduira dans l’assimilation des aliments et de l’eau et dans le développement. La formation aux systèmes alternatifs doit commencer dans le site d’élevage et se poursuivre dans la ferme de ponte. Il existe une corrélation directe entre les modèles de comportement appris en élevage et leur relation avec la période de production. Des études démontrent qu’un accès à des perchoirs des quatre semaines peut réduire le risque de piquage plus tard pendant le cycle de production. Les oiseaux destinés aux sites de production alternatifs doivent être formés à se déplacer, à se percher, à sauter dès leur plus jeune âge. Alimentation L’apprentissage avec un programme alimentaire par phase permet non seulement une meilleure assimilation des aliments, mais peut contribuer à prévenir tout comportement inutile d’alimentation. Comme nous autorisons les déplacements hors du système, les poules vont naturellement se nourrir à l’extérieur et picorer. Mouvements Autoriser les poules à sortir du système à un jeune âge leur permet d’avoir du temps pour s’habituer et explorer le système et développer des capacités de saut utiles pour l’adaptation au système en production. Apprentissage précoce Deux règles importantes :
17 17 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Surveillance et orientation L’enregistrement des données doit faire partie des pratiques quotidiennes de gestion des systèmes alternatifs. Ceci doit commencer le jour de la mise en place dans l’élevage. Les poules situées dans des systèmes alternatifs sont exposées à de nombreux vecteurs pouvant avoir une incidence sur le développement et la productivité, par conséquent, nous devons utiliser tout notre arsenal pour nous aider en cas de problème. La collecte et l’analyse quotidienne des données sont primordiales pour détecter et résoudre tout problème de gestion. Tous les sites doivent créer leur propre programme de surveillance. Par exemple sur des dossiers papier ou utiliser les dernières technologies capables d’enregistrer et de comparer les données telles que celles proposées par LOHMANN. Les programmes de surveillance doivent couvrir non seulement les éléments évidents tels que la consommation d’aliment et d’eau, les poids vifs et les données de production, mais également tout ce qui peut avoir une influence sur le développement et la production, par exemple la température intérieure et extérieure et les niveaux d’humidité. Plus vous disposez de données, plus facilement vous pourrez enquêter sur les problèmes rencontrés par le troupeau. Les analyses d’enquêtes sont l’art d’identifier des tendances et les processus des causes et des effets. La capacité à utiliser les données compilées de cette manière est utile non seulement pour le troupeau actuel, mais également pour trouver des tendances d’un troupeau à l’autre. Feuille d’enregistrement Flock man 4u Exemples d’analyses d’enquête 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 Eggs per HD in % Age in Weeks Utilisez toutes les données pour comprendre ce qui est survenu Température Humidité Qualité de l’œuf Alimentation Performance de ponte
18 18 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › MANAGEMENT PRÉCOCE Le contrôles du jabot est un excellent outil pour connaître le comportement alimentaire d’un nouveau troupeau. Les deux premiers jours d’alimentation sont critiques, et il peut souvent être difficile d’évaluer le comportement alimentaire compte tenu de l’abondance de l’offre des premiers jours. Pour savoir si les poussins consomment les aliments, un contrôle du jabot doit commencer le premier jour de la mise en place. Pour procéder à un contrôle, il suffit de contrôler manuellement la taille et la forme du jabot. Ceci doit être enregistré dans vos dossiers de surveillance et constitue le début de suivi de production. Au cours des heures, vous devez commencer à ressentir que de plus en plus de poussins ont des aliments dans le jabot. Au bout de 24 heures, vous devez constater que tous les oiseaux ont consommé des aliments et ceci de manière évidente à l’aide du contrôle du jabot. Faire un effort de contrôles de jabot aujourd’hui se traduira par des avantages ultérieurs sur le troupeau. Mesurer le remplissage du jabot Étape 1 Choisissez un poussin au hasard. Étape 2 Touchez doucement le jabot. Vous devez ressentir un sac rond et plein. Étape 3 Marquez sur un tableau si vous ressentez une petite bosse ronde dans le jabot. Étape 4 Recommencez l’opération sur 50 oiseaux dans l’élevage. Si vous trouvez un oiseau qui ne semble pas consommer de nourriture, plongez le bec dans l’eau et placez-le à proximité de la nourriture et d’une source d’eau. 4 h 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 14 h 24 h Groupe de contrôle de 50 poussins Heures depuis l’arrivée 25 = 50% 42 = 85% 50 = 100% Le contrôles du remplissage de jabot est non seulement un outil utile de mesure des premiers jours, mais également pendant toute la durée de vie du troupeau, lorsque vous mettrez en place des changements d’aliments. Vous trouverez des prévisions au chapitre Nutrition. Exemple d’enregistrement de remplissage de jabot Nombre de poussins ayant le jabot plein
19 19 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Les règles de densité d’élevage varient d’un pays à l’autre. Des densités plus importantes autorisant un plus grand nombre d’oiseaux dans un même espace peuvent souvent mener à une réduction de l’uniformité et du développement à cause de la concurrence accrue et d’une mauvaise utilisation des installations. Par conséquent, il faut faire attention lors du peuplement de votre site ! Veuillez vérifier que la densité d’élevage est conforme aux réglementations sur le bien-être animal en vigueur dans le pays où se trouvent les poussins/ poulettes. De nombreux facteurs contribuent au développement d’un poussin en bonne santé. Bien comprendre les étapes du développement et leurs corrélations avec les besoins alimentaires et la relation avec la performance est un outil fondamental dans votre arsenal de prise de décision. Densité d’élevage Développement Croissance maximale Première mue Seconde mue Troisième mue 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Croissance quotidienne g/p/j Adapté de Ysilevitz, 2007 Organes principaux Muscles et squelette Capacité d’ingestion Os médullaire Système reproducteur Protéine Os Matière grasse DÉVELOPPEMENT DE
20 20 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › MANAGEMENT PRÉCOCE La surveillance du poids et de l’uniformité d’un troupeau est très importante pour l’évaluation des progrès du développement. La suivi du poids vif doit commencer lors de l’élevage et continuer tout au long de la période de production. Il a été prouvé qu’atteindre et maintenir des objectifs de masse corporelle à des points déclencheurs clés peut avoir une incidence sur la performance du troupeau tout au long de sa vie. Poids vif / uniformité et développement Pesée des oiseaux Nombre de décisions que vous prenez en qualité de producteur vont être déterminées par l’évolution de la courbe de croissance et de l’uniformité du troupeau. Les décisions de modification des régimes doivent être déclenchées par le poids corporel, alors que les décisions de stimulation souvent régies par vos exigences commerciales sont également très influencées par le poids corporel et l’uniformité. Les poussins et les poulettes doivent par conséquent être pesés chaque se maine à partir de la première semaine, ceci vous permet d’identifier tout écart par rapport à l’objectif et d’agir dans les délais. Toujours peser le troupeau au même moment, comme celui des repas, peut avoir une incidence sur le poids corporel. Tableau des Poids Vifs LOHMANN LSL-CLASSIC LOHMANN BROWN-CLASSIC LOHMANN BROWN-EXTRA LOHMANN BROWN-PLUS LOHMANN LSL-LITE LOHMANN BROWN-LITE LOHMANN TRADITION LOHMANN SANDY
21 21 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Au cours de la croissance, les poulettes changent de plumage plusieurs fois. On peut parfois constater une légère diminution du développement du poids vif à ce moment, car l’attention se déplace sur le ré-emplumement. Plumage Uniformité Il est possible d’utiliser l’uniformité comme un outil permettant de démontrer que toutes les poules du troupeau ont bénéficié d’une quantité équivalente d’aliment, ceci aide également à prévoir la performance de ponte d’un troupeau en élevage. La plus grande uniformité est généralement constatée à l’âge de 15 à 16 semaines. Une légère chute des niveaux d’uniformité peut survenir à ce moment à cause de l’apparition de la maturité sexuelle. Cependant, avoir un bon poids corporel moyen à ce moment permet de limiter les impacts. › Densité du troupeau › Structure des aliments (éviter les prises alimentaires sélectives) › Longueur et hauteur de la mangeoire › Disponibilité de l’eau › Facteurs de stress (maladies, vaccination) › Âge du troupeau lors de la mesure de l’uniformité. › Méthode de pesée, plus vous pesez d’oiseaux, plus précis sont les calculs d’uniformité. › Mouvements et gestion à l’intérieur du système Exemple de calcul Poids vif et Uniformité Étape 3 L’étape définitive survient généralement à l’âge de 16 semaines On constate une modification totale du plumage, avec le remplacement des rémiges. Étape 1 Remplacement du duvet par le premier plumage. Survient généralement à l’âge de 5 semaines. Étape 2 Vers 8 à 9 semaines, un nouveau remplacement de plumage survient. Une augmentation des plumes au sol est constatée. Les ailes d’une poulette à environ 18 semaines Un mauvais développement des plumes à 13 semaines indique souvent un développement de poids inadapté et/ou un manque d’uniformité du troupeau. Dans un tel cas, il faut le traiter de toute urgence. › Contrôler le poids vif et l’uniformité. › Contrôler l’alimentation et l’eau – qualité et consommations › Rechercher la présence d’infections virales ou bactériennes (la coccidiose étant une cause très courante de problèmes de croissance) Facteurs ayant une influence sur l’uniformité du troupeau :
22 22 Transfert en bâtiment de production Préparation au transfert Nettoyage et désinfection Contrôler le bâtiment Transfert › Un nettoyage complet doit avoir été entrepris. › Chiffonnage réglementaire effectué et contrôle de l’efficacité du nettoyage doivent être réalisés. Ceci peut être réalisé par une chiffonnette de recherche d’ATP. › Vérifier que tous les équipements ont bien été testés. Les programmes lumineux sont mis en place et la ventilation est conforme au conditions climatiques du moment. › Les canalisations d’eau ont été nettoyées, désinfectées et testées, elles sont prêtes à proposer de l’eau propre immédiatement. › Des aliments doivent être disponibles et répondre aux exigences nutritionnelles de LOHMANN. › Il faut toujours laisser le temps aux volailles de s’adapter à l’installation de production avant le début du cycle de ponte, dans l’idéal à la semaine 17. › Vérifiez que les horaires d’éclairage et le type de source de lumière entre le bâtiment d’élevage et celui de ponte correspondent. › Le transfert en soi doit être effectué rapidement et efficacement. L’objectif est de déplacer tous les oiseaux en une seule journée et de disposer d’un personnel formé. LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › TRANSFERT EN BÂTIMENT DE PRODUCTION
23 23 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Poursuite du programme de surveillance en production Votre programme de surveillance doit se poursuivre dès le premier jour de la mise en place dans le bâtiment de ponte. L’outil de surveillance le plus efficace est l’observation. Regardez et écoutez votre troupeau et il vous guidera à repérer les problèmes. › Le transfert peut parfois entraîner une perte de poids corporel (de 10 à 12% environ) Ceci est courant et le poids est rapidement récupéré par un transfert efficace et bien organisé. › Il est recommandé de commencer le programme de suivi du poids lors de la mise en place et d’enregistrer les gains de poids et l’uniformité. › Rendez chaque jour visite aux oiseaux régulièrement au cours des premiers jours, non seulement ceci crée des mouvements, mais vous permet d’interagir avec le troupeau. › Commencez à surveiller l’alimentation, l’eau, les températures et à enregistrer les résultats. › Faites bien attention au niveau de consommation alimentaire et à l’utilisation du système. › Enregistrez les températures dans le bâtiment et dans la salle aux œufs et réglez-les si nécessaire. › Vérifiez les horloges/panneaux de commande régulièrement pour vérifier qu’ils fonctionnent correctement et de manière continue. Fiche d’enregistrements
24 24 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › CONDITIONS D’AMBIANCE Conditions d’ambiance Obtenir et conserver la température souhaitée dans le bâtiment est un facteur qui permet d’influencer le bien-être et la performance des oiseaux. Températures souhaitées au niveau de l’oiseau en fonction de l’âge Ventilation Il existe désormais de nombreux types de ventilation sur le marché, des ventilations positives, négatives et par tunnel, parmi tant d’autres. Quel que soit votre système de ventilation, votre objectif reste le même : Maintenir un environnement optimal et stable pour le troupeau. Pour y parvenir, tenez compte de deux éléments : Qualité de l’air et température de l’air Systèmes à pression positive Ils utilisent des ventilateurs mécaniques pour pousser l’air dans le bâtiment et l’expulser par des évents placés de façon stratégique. Ce mouvement d’air crée une pression positive et peut être conçu pour déplacer l’air sur les oiseaux et permet de maintenir la zone de litière au sec. Systèmes à pression négative Il s’agit d’une association d’entrées d’air et de ventilateurs mécaniques. Lorsque des ventilateurs mécaniques sont opérationnels, ils créent un vide partiel de pression négative qui aspire l’air depuis les entrées et l’expulse au travers des extrateurs. En cas de mauvaises conditions climatiques, ceci peut aggraver le mauvais état de la litière en y insérant de l’air froid et humide. Dans les systèmes plein air, ce type de ventilation devient moins efficace une fois les trappes ouvertes. Qualité de l’air › Réduit la poussière et les niveaux de gaz nocifs › Les fuites d’eau, la litière de mauvaise qualité, une accumulation de poussière, l’état de santé, l’état du bâtiment et la météo ont une incidence sur la qualité de l’air dans le bâtiment. › Une mauvaise qualité de l’air a une incidence non seulement sur l’environnement général, mais également sur le système respiratoire des poules ce qui, à son tour, a une implication sur la capacité de production et la viabilité. Ventilation par tunnel Une option très utilisée dans les climats chauds où la circulation de l’air est primordiale. L’air est aspiré dans une zone de refroidissement à une extrémité du bâtiment. De grands ventilateurs extracteurs dans l’extrémité du site vont aspirer l’air au travers et au-dessus des poules en garantissant un mouvement d’air constant. Ventilation naturelle La ventilation naturelle constite simplement à permettre une entrée d’air adéquate et contrôlée dans le bâtiment selon les conditions climatiques extérieures. Dans la plupart des cas, un système de brassage d’air est utilisé en intérieur pour créer un flux d’air constant. La direction du vent, l’orientation du bâtiment et l’emplacement du site peuvent influencer les flux d’air dans le bâtiment. Les systèmes à ventilation naturelle peuvent être difficiles à gérer en cas de températures extrêmes. Température de l’air › Alors que les poules peuvent s’adapter à des variations de température, il faut dans la mesure du possible réduire les pics et les changements de température. › Une température stable de 18 à 22°C doit être prévue dans le bâtiment de production. › L’humidité peut être difficile à contrôler dans les bâtiments ouverts et en particulier ceux avec des trappes et une ventilation négative. Une humidité relative entre 60 et 70% pendant la première période du développement est souhaitable. Il faut se concentrer sur les trois domaines principaux suivants : Température, niveaux d’humidité, poussière et gaz toxiques Le meilleur indicateur d’une température correcte est d’observer le comportement des poussins !
25 25 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Influences négatives Les poules pondeuses sont très solides et peuvent s’adapter à la plupart des conditions climatiques, néanmoins, en cas de température extrême, il est nécessaire de prendre des mesures. État du plumage Courants d’air Températures basses Température élevée L’état du plumage joue un rôle important dans l’adaptation aux conditions climatiques dans les systèmes alternatifs et doit être pris en compte lors de tout changement de ventilation et de nutrition. Les courants d’air peuvent avoir des conséquences négatives pour les oiseaux et mener à une augmentation de la mortalité, de l’étouffement et des œufs déposés à terre. Il faut éviter les courants d’air et surveiller attentivement le flux d’air au niveau des oiseaux. Des jardins d’hiver bien conçus et des dispositifs de protection contre le vent peuvent être utilisés pour réduire l’impact des courants d’air dans les bâtiments avec des trappes ouvertes. Les basses températures peuvent entraîner une augmentation de la consommation pour maintenir l’énergie et l’entretien de la poule. Des températures élevées supérieures à 28°C commencent à déclencher un stress du métabolisme de la poule pondeuse. Si ces situations sont inévitables, il faut mettre en place une ventilation supplémentaire et surveiller le flux d’air. Une supplémentation d’électrolytes pendant une courte période peut s'avérer bénéfique. Ils sont particulièrement dangereux pour les jeunes poussins et ont une incidence sur leur santé et leur bienêtre. Gaz toxiques et poussières En cas de problèmes de ventilation dans le poulailler ou les volières, il est conseillé de faire appel à un spécialiste. Exigences minimum de la qualité de l’air O2 supérieur à 20% CO2 inférieur à 0,3% CO inférieur à 40 ppm NH3 inférieur à 20 ppm H2 S inférieur à 5 ppm
26 26 Certaines options disponibles LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › GESTION DE LA PRODUCTION Gestion de la production La litière a de nombreuses utilisations dans un poulailler. Non seulement elle contribue à promouvoir des comportements naturels tels que les bains de poussière et le picorage, elle permet également d’absorber 'l’humidité et, dans les sites ouverts, elle réduit la diffusion des contaminants extérieurs dans les espaces surélevés. Cependant, il peut également exister des désavantages lorsque la litière n’est pas convenablement gérée, par exemple des niveaux de poussière accrus, des niveaux d’humidité accrus et des niveaux trop importants d’ammoniac. Elle peut également se transformer en nid à bactéries et moisissures. Par conséquent il est impératif de choisir le bon substrat pour votre bâtiment et ses conditions et le gérer convenablement. Copeaux de bois › Généralement facile à obtenir, bonne absorption. › Les bois mous doivent être utilisés pour éviter les échardes. › Si les copeaux sont trop petits, ils peuvent s’agglomérer s’ils sont mouillés. Sable ou gravier › Risque réduit de croissance bactérienne › Encourage les bains de poussière › Peut encourager le gavage › Dangereux pour les équipements Paille d’écorce et morceaux de bois › Immédiatement disponible. › Les grandes particules prennent plus de temps à se rompre et absorbent trop d’humidités et moisissent › Fort risque de particules contaminées. Granulés de cellulose Paille › Variété d’options disponibles : Blé, seigle, orge. Certaines sont plus absorbantes que d’autres. › Doivent être coupées à 2,5 cm › Peuvent apporter un enrichissement si elles sont présentées en balles dans le bâtiment. Quelle que soit la litière utilisée, elle doit toujours être propre et exempte de contaminants ! › Sans poussière › Absorbant › Contiennent souvent un élément désinfectant › Peuvent être chères Litière
27 27 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE Gestion et entretien de la litière Il faut parfois distribuer la litière après l’arrivée des poules qui va ensuite être répartie par les poules elles même si cela est possible. Il est parfois utile d’ajouter un agent séchant/bactérien au sol avant la répartition de la litière pour réduire des niveaux d’humidité précoces et des bactéries. Une fois installée la litière doit être gérée pour s’assurer qu’elle reste propre et friable. Ceci permet d’éviter l’humidité et l’accumulation de bactéries et permet aux oiseaux d’exprimer des comportements naturels. Les équipements électriques tels que les lecteurs d’humidité peuvent servir à surveiller la litière, mais le meilleur équipement reste vos yeux et vos narines ! › Estimez la qualité de la litière lorsque vous marchez dans le bâtiment, est-elle friable ? › Se déplace-t-elle lorsque vous marchez ? › Des espaces tels que ceux à proximité des trappes extérieures dans les systèmes de plein air peuvent se solidifier à cause de la pénétration de pluie, il faut rompre ces zones avant qu’elles ne constituent un problème. › Certaines personnes séparent l’espace de litière en sections et les transforment régulièrement à l’aide de motoculteurs ou d’outils à main. De nombreux systèmes de volière sont équipés d’un racloir de sol qui maintient ces zones friables. › Ajouter de la litière si nécessaire. Ne la rendez pas trop confortable, car vous pourriez sans le vouloir encourager la ponte au sol. › Surveillez la ventilation dans le site, en vérifiant la bonne circulation de l’air dans l’espace de la litière. › Encouragez les oiseaux à rompre les zones où la litière est croutée en y jetant des graines ou du grit. › Le grit pour poules est proposé sous de nombreuses formes et peut également contribuer au développement du jabot et du gésier. Bonne Litière Litière non conforme
28 28 LOHMANN › GUIDE D’ÉLEVAGE › GESTION DE LA PRODUCTION › L’éclairage doit être suffisant pour attirer les poules vers les nids, mais ne pas être excessif en les empêchant de se sentir à l’aise pour y pondre. › Une formation précoce est importante pour aider les oiseaux à s’habituer aux nids et les identifier comme un endroit sans danger pour pondre. › Il faut éviter les endroits sombres à distance des nids pour empêcher la création d’espaces attractifs pour pondre. › Un espace de nid suffisant doit être prévu en fonction de votre législation locale et de la race. Nids simples : 1 nid (26 x 30cm)/4 poules Nids de groupe : 120 poules/m2 › Lorsque vous faites des visites, faites attention, déplacez les oiseaux hors des coins et vers les nids. › Dans les systèmes de volière, visitez le troupeau lorsque les lumières sont éteintes lors des premiers jours, pour vérifier que toutes les poules sont sur le système et déplacer manuellement celles qui préfèrent rester au sol. › Recueillez toujours vos œufs pondus au sol ! Un œuf pondu et non recueilli va encourager les autres à pondre au mauvais endroit. › Surveiller les horaires de collecte, le nombre et les endroits des œufs pondus au sol. Ceci permettra d’identifier et de rectifier tout problème de gestion. › Utilisez un bon substrat dans le nid. Ceci apporte du confort pour empêcher de salir les œufs et réduire les possibilités de fêlures en garantissant un bon roulement sur le convoyeur dans les nids automatiques. › Les éclairages de nids, s’ils sont utilisés, ne doivent être allumés que pendant quelques heures, avant d’allumer les lumières principales. Si vous prolongez l’utilisation des éclairages des nids, cela peut provoquer des problèmes de picage, etc. Une fois que vous contrôlez vos œufs au sol, il est conseillé d’interrompre l’utilisation des éclairages des nids. › Tentez de ne pas perturber les oiseaux en période de ponte. Réfléchissez attentivement aux horaires d’alimentation et à vos habitudes de visite. Il peut être facile d’attirer les poules hors des espaces de nid à la mauvaise horaire. Mais ceci peut également avoir un effet positif si vous avez des problèmes d’étouffement dans les nids. › Vous devez comprendre le lien entre la gestion du bâtiment et la gestion des nids. De nombreux facteurs peuvent avoir une incidence sur le comportement aux nids, par exemple, les courants d’air, l’éclairage et la litière. Observez, enregistrez et surveillez tout problème pour vous donner la possibilité de résoudre les problèmes qui surviennent. Nids et gestion de la ponte au sol Les nids doivent être conçus et placés de façon à pouvoir être facilement accessibles par les poules, dans un endroit central du poulailler. La gestion des nids peut diverger en fonction des systèmes et vous devez toujours respecter les lignes directrices du fabricant. Cependant, les principes d’organisation de la gestion des nids restent les mêmes :
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